Peut-on cueillir de l’arnica à Vars ?
Les randonnées d’été en montagne sont l’occasion de découvrir la flore très variée de nos verts pâturages. L’Ours Blanc a jeté son dévolu sur l’arnica montana qui fleurit en altitude entre juin et juillet et vous livre tous ses secrets.
Quelle est la règlementation concernant la cueillette de l’arnica montana?
Pour bien commencer, il est important d’être au clair sur ce qu’il est permis de faire. Aimer la nature, c’est savoir la respecter ! La cueillette de l’arnica, comme celle d’autres plantes sauvages est soumise à règlementation. En fonction de la zone dans laquelle vous vous trouvez, elle peut être limitée ou plus largement autorisée.
Autour du parc national des Écrins, il est permis d’en ramasser l’équivalent de ce que peut contenir la main d’un homme. Ceci devrait être suffisant pour confectionner un macérât que vous pourrez utiliser pendant l’hiver « en cas de coup dur ».
Attention, il faut lui réserver un usage externe car l’ingérer est toxique, donc pas de tisane !
Comment reconnaître l’arnica?
L’Arnica ressemble à une pâquerette jaune, elle se caractérise par ses 4 feuilles en croix au ras du sol et ses deux petites feuilles qui se font face sur la tige.
Elle est généralement un peu penchée et vous pourrez reconnaître facilement son odeur très spécifique.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’arnica n’est pas une fleur mais un groupe de fleur.
Ce que l’on serait tenté de prendre pour des pétales sont en réalité des fleurs individuelles rassemblées sur leur capitule comme pour la marguerite. Ce capitule se compose de deux types différents de fleurs : les tubes au centre qui forment le coeur et les ligules qui l’encerclent.
Comment préparer un macérât d’arnica?
- Séparez les capitules des tiges pour ne conserver que la partie florale de la plante.
- Commencez par faire sécher les fleurs que vous avez ramassées. Ainsi débarrassées de l’eau qu’elles contiennent, vous éviterez les risques de moisissure. Cela permet également de concentrer les principes actifs. Cette étape peut prendre jusqu’à trois semaines, étalez bien vos fleurs sur une grille ou du papier essuie-tout.
- Déposez vos fleurs dans un bocal avec couvercle et recouvrez les de l’huile de votre choix, biologique de préférence. Ce peut être une huile cosmétique ou alimentaire. Si vous pensez ne pas avoir assez de fleurs, vous pourrez en trouver davantage en magasins bio ou en ligne chez l’île aux épices.
- Laisser macérer un mois à l’abris de la lumière et filtrez.
Vous pouvez conserver cette huile environ 6 mois pour soulager vos petits bleus et en profiter pour vous remémorer vos belles balades sur les sommets.
L’Ours Blanc vous souhaite un bel été dans les Alpes du sud, de bons moments en famille ou entre amis et vous envoie de grandes bouffées d’air frais !